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Imaginez si vous pouviez collecter, analyser et traiter l’ensemble des données de votre infrastructure informatique… de manière automatisée et efficace ? Combien d’humains et de temps seraient nécessaires à la sécurisation de votre entreprise ? Et pour quel coût ?

En étant réaliste, c’est un travail impossible pour un être humain. Nous ne sommes pas des machines, et c’est pour cette raison que les solutions SIEM (Security Information and Event Management) de détection des menaces existent ; et en première ligne, le fameux QRadar d’IBM.

Pour faire simple, un SIEM est un outil de sécurité qui s’appuie sur une base de données pour répertorier et classer l’ensemble des incidents de sûreté. De là, à partir d’un algorithme à l’architecture modulaire, il catégorise ces incidents et répertorie les menaces de votre architecture réseau.

IBM QRadar SIEM est donc un outil de cybersécurité de pointe permettant de distinguer les menaces des erreurs occasionnelles. Largement modulaire et adaptatif, il prend en charge les particularités de votre réseau pour proposer des analyses contextualisées de vos données de flux et données d’événement.

Quelle est l’architecture et les composantes de QRadar ?

L’outil de sécurité du réseau QRadar offre une architecture modulaire et évolutive. Cela signifie qu’il fonctionne par rapport à l’infrastructure informatique dans laquelle il est intégré. Cependant, il s’appuie toujours sur 3 couches de base : 

  • 1ère couche : Collecter des données. Le logiciel de sécurité du réseau commence par récolter l’ensemble des données de flux et d’événement puis il les normalise pour les rendre lisibles à son moteur d’analyse.
  • 2ème couche : IBM QRadar traite la data collectée selon des règles adaptables en fonction du volume à examiner. C’est ici que ses composantes sont adaptables, en ajoutant par exemple des nœuds de données si les capacités de stockage sont insuffisantes.
  • 3ème couche : Les résultats des données traitées sont mis à disposition dans une interface ouverte. C’est à partir de ce produit que les équipes peuvent travailler, effectuer des requêtes, analyser les rapports de sûreté, etc.

Avec QRadar d’IBM, l’automatisation de l’outil ne dépasse jamais l’humain, et l’ensemble reste pensé pour une exploitation en fin de course. 

Comment fonctionne QRadar ?

En plus du traitement et de l’analyse des données de flux et d’événement, QRadar fonctionne comme un utilisateur actif pour évaluer les risques, les erreurs et les corrélations de votre réseau informatique. C’est un outil d’investigation très puissant s’appuyant sur le machine learning et l’intelligence artificielle.

Pour faire simple, QRadar architecture votre réseau à partir des informations et règles de test qui lui sont transmises, ensuite, l’outil créé lui-même de faux profils utilisateurs pour tester l’ensemble des actions et relever les erreurs et failles à partir de son expérience.

De plus, QRadar offre une surveillance active et en temps réel de votre réseau. Cela signifie qu’il est en action en permanence et que vous serez averti de tout danger potentiel. Grâce à ses composantes modulaires, vous pouvez appliquer des règles spéciales en fonction des spécificités de votre infrastructure.

Pourquoi utiliser Qradar ?

Il est recommandé d’utiliser une solution SIEM pour la cybersécurité en plus des solutions classiques type pare-feu et antivirus. En effet, leur capacité de traitement des données à large échelle permet une prise en charge d’un plus grand nombre de défaillances et de cybermenaces.

IBM QRadar est une solution de gestion de sécurité du réseau puissante et adaptative permettant de “garder un œil” en permanence sur tous les flux. Utiliser un SIEM comme celui-ci, c’est s’assurer qu’aucune faille de sécurité ne reste indétectable. De plus, l’outil permet de créer des rapports personnalisés sur les incidents détectés, et de mener des enquêtes approfondies d’une grande précision basées sur la data.

Qui utilise la plateforme Qradar ?

QRadar est un outil d’abord destiné aux architectes de sécurité informatique. Il leur permet d’identifier rapidement les attaques suspectes à partir d’événements à faible risque. À partir des données de sécurité récupérées, les analystes peuvent créer un plan de réaction contre les menaces internes et externes.

Du fait de sa grande envergure et des problèmes pris en charge, le SIEM n’est pas destiné aux petites entreprises. Il fonctionne sur des réseaux très larges et permet de surveiller les infrastructures informatiques d’entreprises comptant au moins 50 employés.

Comment se former à Qradar ?

Différents sites proposent de se former à cet outil et d’obtenir une certification QRadar validant les acquis et la maîtrise de cette solution complexe et puissante. C’est un excellent moyen pour les ingénieurs en cybersécurité de faire valoir leurs compétences.

Il est possible de découvrir l’outil directement sur le site d’IBM qui le commercialise. Ensuite, il convient de commencer par une formation de base pour maîtriser les fondamentaux de l’outil avant de s’attaquer à ses spécificités.

IBM propose par ailleurs plusieurs certifications largement reconnues autour de ses outils de sécurité dont on peut retrouver le détail ici.

Comment configurer l’intégration QRadar ?

Pour intégrer QRadar à votre infrastructure, l’autorisation de l’administrateur est nécessaire. Une fois cette autorisation obtenue, il suffit de suivre les étapes suivantes dans l’interface utilisateur : 

  • Suivre le chemin suivant : Administration > Systèmes de sécurité réseau > Paramètres d’intégration QRadar.
  • Cocher la case “intégration
  • Appliquer les options souhaitées dans la page “Mappage de déploiement d’application”

Quelle est l’alternative à QRadar ?

La principale alternative à QRadar est Splunk. Solution de collecte et de traitement des données privilégiée par de nombreuses moyennes ou grandes entreprises, Splunk propose un panel de fonctionnalités et d’options à faire pâlir n’importe quel analyste.

Alors, QRadar contre Splunk, qui l’emporte ? Pas si facile à dire. S’il semble de prime abord que Splunk propose un plus grand nombre d’options et de possibilités d’analyse des data, on constate qu’il n’est pas uniquement dédié à la cybersécurité.

QRadar est plus spécifique, et le fait qu’il offre moins d’options ne signifie donc pas qu’il est moins efficace, simplement dédié à la détection de menaces et d’activités suspectes.

En termes d’implantation, QRadar est loué par IBM et basé dans le cloud alors que Splunk peut être déployé directement sur site. Cependant, le prix s’en ressent : QRadar facture au nombre de données traitées alors que Splunk modifie son prix (généralement plus cher) en fonction de l’utilisation faite des données collectées.

Enfin, la plus grande différence est que Splunk stocke des données brutes et propose ensuite à l’utilisateur d’exploiter ces data à sa guise alors que QRadar nécessite l’implantation de règles en amont afin d’automatiser le traitement des données.

On précisera également que les deux outils s’appuient sur le machine learning pour identifier les menaces de sécurité, mais que QRadar exploite en plus les avancées en matière d’IA.

Finalement, le choix entre QRadar et Splunk dépend plus de vos besoins que des performances des deux outils, les deux étant extrêmement puissants et efficaces. Splunk est plus complet alors que QRadar se concentre exclusivement sur la sécurité et la détection de menaces.

À retenir : 

  • QRadar est un outil SIEM de cybersécurité développé par IBM.
  • Il interprète les données de l’infrastructure informatique où il est intégré.
  • C’est un outil complexe utilisé par les analystes informatiques de moyennes et grandes entreprises.
  • Il existe de nombreux cours et certifications pour se former à QRadar
  • Son principal concurrent est l’outil Splunk de l’entreprise éponyme.